Le vélo électrique, aussi appelé vélo à assistance électrique (VAE), gagne en popularité grâce à son efficacité, sa praticité et son faible impact environnemental. Il combine la force humaine à la puissance d’un moteur électrique, rendant les déplacements plus faciles, notamment dans les montées ou face au vent. Mais comment fonctionne vraiment un vélo électrique ? Faut-il toujours pédaler ? Quelle est la différence entre un VAE et un vélo électrique classique ? Dans cet article, nous allons explorer en détail le fonctionnement de ce type de vélo, en abordant notamment l’assistance au pédalage et les différents composants clés.
Est-ce qu'il faut pédaler avec un vélo électrique ?
Fonctionnement de l’assistance au pédalage
Pour répondre simplement : oui, il faut pédaler pour que l’assistance électrique se déclenche sur un vélo électrique. Le principe du vélo à assistance électrique (VAE) repose sur l’idée que l’assistance du moteur n’entre en jeu que lorsque vous pédalez. Ce fonctionnement est assuré par un capteur de pédalage qui détecte le mouvement de vos jambes. Lorsque vous commencez à pédaler, le capteur envoie un signal au contrôleur, qui permet à la batterie d’alimenter le moteur. Cette technologie assure une assistance proportionnelle à vos efforts.
L’assistance se coupe automatiquement dès que vous arrêtez de pédaler ou que vous atteignez la limite de 25 km/h imposée par la réglementation européenne. Cela signifie que vous gardez un contrôle total sur le vélo et que vous êtes toujours impliqué dans l’effort physique, même s’il est allégé par l’assistance électrique.
Différents niveaux d’assistance
Sur la majorité des vélos électriques, il existe plusieurs niveaux d’assistance, que vous pouvez choisir en fonction de vos besoins ou de l’effort que vous souhaitez fournir. Ces niveaux permettent de réguler l’apport de puissance du moteur. Par exemple, le mode éco offre une assistance légère, suffisante pour maintenir une vitesse modérée sur terrain plat, tout en économisant la batterie. En revanche, le mode turbo ou boost offre une assistance maximale, idéale pour gravir des pentes raides, mais au détriment de l’autonomie de la batterie.
Ces niveaux sont facilement ajustables via une console située sur le guidon, qui vous permet de changer d’assistance en cours de route selon le relief ou la fatigue.
Rouler sans assistance
Un vélo électrique peut également être utilisé sans l’assistance du moteur, comme un vélo classique. Cela peut être utile dans plusieurs situations, par exemple si vous souhaitez économiser la batterie ou si celle-ci est déchargée. Toutefois, il est important de noter que, même sans l’assistance, le vélo reste plus lourd qu’un vélo traditionnel à cause du moteur et de la batterie. Le pédalage peut donc nécessiter un effort plus important sur de longues distances ou en montée.
En résumé, bien que l’assistance électrique allège considérablement l’effort de pédalage, le cycliste reste un acteur principal dans le fonctionnement du vélo.
Quelle est la différence entre un vélo électrique et un vélo à assistance électrique ?
Définition d’un vélo à assistance électrique (VAE)
Le vélo à assistance électrique (VAE) est conçu pour assister le cycliste lorsqu’il pédale. Cela signifie que le moteur ne se déclenche qu’à condition que l’utilisateur mette en mouvement les pédales. Une fois activé, le capteur de pédalage envoie un signal au contrôleur pour libérer l’énergie de la batterie vers le moteur. Cette assistance est réglée de manière à se couper automatiquement dès que la vitesse atteint 25 km/h, conformément à la réglementation européenne. De plus, la puissance du moteur est limitée à 250 watts pour garantir une conduite sécurisée et conforme aux lois sur la voie publique.
Le vélo électrique avec accélérateur
Contrairement au VAE, il existe des vélos électriques équipés d’un accélérateur, qui permettent de rouler sans avoir à pédaler. Ces vélos, aussi appelés speed bikes, fonctionnent de manière similaire à des scooters électriques, car ils n’exigent pas nécessairement l’effort du cycliste pour se déplacer. Ces vélos peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 45 km/h grâce à l’accélérateur, mais leur utilisation est soumise à des restrictions supplémentaires. En effet, les speed bikes doivent être immatriculés, le port d’un casque est obligatoire, et les conducteurs doivent souscrire une assurance comme pour tout véhicule motorisé.
Les speed bikes sont souvent utilisés pour des trajets plus longs ou dans des environnements nécessitant des déplacements rapides, mais ils n’offrent pas la même interaction avec le pédalage que les VAE.
Différences principales entre VAE et vélo électrique
Les principales différences entre un VAE et un vélo électrique résident dans la réglementation, la vitesse maximale assistée, et le fonctionnement du moteur. Voici quelques distinctions clés :
- Vitesse maximale assistée : Le VAE limite l’assistance à 25 km/h, tandis qu’un speed bike peut atteindre 45 km/h.
- Obligation de pédaler : Le VAE nécessite toujours que le cycliste pédale pour déclencher l’assistance, tandis que le vélo électrique avec accélérateur peut fonctionner sans effort humain.
- Réglementation : Le VAE est classé comme un vélo classique, sans obligation d’immatriculation ni d’assurance spécifique, alors que les speed bikes sont soumis aux mêmes obligations que les cyclomoteurs.
Les deux types de vélos répondent à des besoins différents. Le VAE est idéal pour ceux qui souhaitent une assistance au pédalage, tout en restant actifs, tandis que le vélo électrique avec accélérateur est une solution pour des déplacements plus rapides et sans effort physique.
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Comment fonctionne le moteur d'un vélo électrique ?
Composants du système électrique
Le moteur d’un vélo électrique fait partie d’un système complexe qui comprend plusieurs composants essentiels : le moteur lui-même, la batterie, le capteur de pédalage et le contrôleur. Ces éléments travaillent ensemble pour fournir une assistance fluide et modulée en fonction des efforts du cycliste.
- Le capteur de pédalage détecte les mouvements du cycliste et envoie un signal au contrôleur.
- Le contrôleur agit comme le « cerveau » du système, en régulant l’énergie fournie par la batterie au moteur.
- La batterie fournit l’énergie nécessaire pour alimenter le moteur, tandis que le moteur traduit cette énergie en mouvement pour assister le pédalage.
Le moteur peut être placé à différents endroits sur le vélo, ce qui influence le comportement et les sensations lors de la conduite.
Types de moteurs et leur fonctionnement
Il existe principalement deux types de moteurs sur les vélos électriques :
- Moteur sur moyeu : Ce moteur est intégré dans la roue avant ou arrière du vélo. Il fonctionne avec un capteur de rotation, qui détecte les tours de roue pour déclencher l’assistance. Ce type de moteur offre une assistance linéaire, mais peut parfois sembler moins naturel dans ses réactions, surtout dans les montées. Il est plus abordable et simple à entretenir.
- Moteur pédalier : Ce moteur est placé au niveau des pédales. Il est souvent associé à un capteur de pression, qui détecte la force appliquée sur les pédales pour ajuster l’assistance de manière plus progressive. Cela rend l’assistance plus réactive et naturelle, particulièrement dans les montées ou lorsque des efforts supplémentaires sont nécessaires. Ce type de moteur est souvent utilisé pour les vélos de montagne ou les vélos haut de gamme, car il procure une expérience plus fluide et stable.
Chaque type de moteur a ses avantages. Le moteur sur moyeu est idéal pour les trajets urbains, tandis que le moteur pédalier est recommandé pour des usages plus exigeants, comme les randonnées ou les montées prolongées.
Comment passer les vitesses sur un vélo électrique ?
Le changement de vitesses sur un vélo électrique fonctionne de manière similaire à celui d’un vélo classique. Vous utilisez un dérailleur ou une boîte de vitesses pour adapter la résistance du pédalage en fonction du terrain.
Toutefois, il est important de savoir que l’assistance électrique et le moteur peuvent interagir avec la transmission du vélo. Lorsque vous passez une vitesse, surtout en montée, il est conseillé de diminuer le niveau d’assistance pour éviter de solliciter trop fortement la chaîne et les pignons. Une gestion judicieuse des vitesses permet de prolonger la durée de vie de la transmission et d’économiser l’énergie de la batterie.
Sur certains modèles haut de gamme, la console de contrôle permet de sélectionner différents niveaux d’assistance qui s’ajustent automatiquement à la vitesse choisie, facilitant ainsi l’effort du cycliste sans nécessiter trop de changements manuels.
Conclusion
En somme, un vélo électrique est un outil à la fois pratique et performant qui combine force humaine et énergie électrique pour faciliter le déplacement. Que ce soit pour un usage urbain ou des trajets plus longs, le fonctionnement d’un vélo électrique repose sur plusieurs composants clés : le moteur, la batterie, et le capteur de pédalage. Grâce aux différentes options de motorisation, il est possible d’adapter le vélo à ses besoins, que l’on recherche une assistance modérée ou une puissance maximale pour affronter des terrains plus difficiles. En utilisant les vitesses et les niveaux d’assistance de manière intelligente, vous pouvez tirer le meilleur parti de votre vélo électrique tout en prolongeant sa durée de vie.