L’aménagement des parkings est un élément clé dans la conception de nombreux projets immobiliers, que ce soit pour des résidences, des bureaux, ou des infrastructures publiques. Le nombre de places de parking, leur taille et leur disposition sont déterminés par des normes précises qui visent à assurer une utilisation optimale de l’espace tout en respectant les exigences de sécurité et d’accessibilité.
Combien de place de parking peut-on aménager par mètre carré ? Cette question est cruciale pour les promoteurs, les urbanistes et les particuliers qui envisagent d’aménager un espace de stationnement. De plus, des réglementations spécifiques dictent la taille minimale des places de parking, leur agencement en fonction de l’usage (privé ou public) et les besoins particuliers, comme ceux des personnes à mobilité réduite (PMR).
Nous allons examiner les normes en vigueur, les dimensions minimales des places de parking et comment estimer l’espace nécessaire pour optimiser un projet de stationnement.
Quelles sont les normes pour un parking ?
Normes applicables aux parkings publics et privés
En France, l’aménagement des places de parking est régi par des normes strictes qui dépendent de la nature de l’espace (public ou privé). Les deux principales normes sont :
- NF P91-100 : Elle s’applique aux parkings accessibles au public, comme ceux des centres commerciaux ou des hôpitaux.
- NF P91-120 : Elle concerne les parkings privés, tels que ceux des immeubles résidentiels ou des entreprises.
Ces normes imposent des dimensions minimales pour les places de stationnement, mais aussi pour les voies de circulation qui doivent permettre aux véhicules de manœuvrer facilement. Par exemple, pour un parking public, la largeur minimale de la voie de circulation est de 5 mètres. Ces normes concernent généralement les véhicules légers de moins de 3,5 tonnes et mesurant moins de 1,90 mètre de hauteur.
Dimensions minimales selon le type de stationnement
Les dimensions minimales des places de parking varient selon le type de stationnement. Voici les trois configurations les plus courantes :
- Stationnement en bataille : Les voitures sont garées perpendiculairement à la voie de circulation. Dans ce cas, la place de parking doit avoir une largeur minimale de 2,30 mètres et une longueur de 5 mètres, soit une surface totale de 11,5 m². La largeur de la voie de circulation doit être d’au moins 5 mètres pour permettre aux véhicules d’effectuer des manœuvres sans difficulté.
- Stationnement en épi : Les voitures sont garées en biais par rapport à la voie de circulation. Les dimensions varient selon l’angle de stationnement :
- Pour un angle de 45°, la longueur requise est de 4,80 mètres et la largeur de 2,20 mètres.
- Pour un angle de 60°, la longueur passe à 5,15 mètres avec une largeur de 2,25 mètres.
- Enfin, pour un angle de 75°, la longueur requise est de 5,10 mètres et la largeur de 2,25 mètres.
- Stationnement en créneau : Les voitures sont garées parallèlement à la voie de circulation. La largeur minimale de la voie doit être de 3,50 mètres. Les dimensions de la place de parking varient en fonction de la présence d’obstacles comme des murs. En général, on exige 5 mètres de longueur et 2,30 mètres de largeur, mais ces dimensions peuvent être ajustées selon les contraintes locales.
Réglementations locales et impact du PLU
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) joue un rôle crucial dans la détermination des places de parking pour chaque projet immobilier. Ce document, propre à chaque commune, fixe les règles relatives à l’occupation des sols et impose souvent un nombre minimum de places de parking en fonction de la surface du bâtiment.
Par exemple, dans certaines villes, il est obligatoire de prévoir une place de parking par logement dans les nouvelles constructions résidentielles. Dans les zones à forte densité, ce ratio peut être réduit, notamment grâce à la proximité des transports en commun. Dans d’autres cas, pour les bureaux, le PLU peut imposer une place de parking pour chaque 30 à 50 m² de surface de bureaux.
Il est donc essentiel de consulter le PLU avant d’entreprendre un projet de construction ou d’aménagement de parking, car ces règles varient d’une commune à l’autre et peuvent influencer la faisabilité du projet.
Par ailleurs, si vous prêtez ou empruntez un véhicule de façon temporaire pour vous déplacer et stationnez dans un parking partagé ou public, il est fortement recommandé d’avoir une assurance temporaire. Cartage offre cette flexibilité, permettant d’assurer rapidement un véhicule pour une courte durée sans souscrire à un contrat à long terme.
Quelle largeur pour 2 places de parking ?
Calcul de la largeur totale pour 2 places
Lorsqu’il s’agit d’aménager deux places de parking côte à côte, la largeur totale nécessaire dépend des normes minimales applicables à chaque place individuelle. Pour une place de parking standard, la largeur est généralement de 2,30 mètres. Ainsi, pour deux places, il suffit de multiplier cette largeur par deux, ce qui donne une largeur totale de 4,60 mètres.
Il est important de noter que cette mesure ne prend pas en compte la voie de circulation, qui doit être ajoutée si l’on parle d’un parking avec un accès direct à ces deux places. Par ailleurs, dans certains cas, une marge supplémentaire peut être nécessaire si les véhicules doivent effectuer des manœuvres complexes ou si des obstacles se trouvent à proximité.
Les places réservées aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) requièrent davantage d’espace. La largeur minimale d’une place PMR est de 3,30 mètres. Si une place PMR est prévue à côté d’une place classique, la largeur totale sera donc de 5,60 mètres (3,30 m + 2,30 m).
Variations selon les configurations (en bataille, en épi, en créneau)
La largeur nécessaire pour deux places de parking varie également selon le type de stationnement choisi. Voici les principales configurations :
- En bataille : Les voitures sont garées perpendiculairement à la voie de circulation. Pour deux places standard, il faut donc prévoir 4,60 mètres de largeur (2,30 m x 2), avec une voie de circulation d’au moins 5 mètres. Cette configuration est couramment utilisée dans les parkings souterrains ou les zones commerciales où l’espace est maximisé.
- En épi : Dans cette configuration, les véhicules sont garés en diagonale. La largeur totale dépend de l’angle de stationnement :
- Pour un angle de 45°, la largeur nécessaire pour deux places est d’environ 4,40 mètres (2,20 m x 2).
- Pour un angle de 60°, la largeur nécessaire sera de 4,50 mètres (2,25 m x 2).
- Pour un angle de 75°, la largeur totale reste à 4,50 mètres (2,25 m x 2), mais il faut prévoir une voie de circulation plus large en fonction de la complexité des manœuvres.
- En créneau : Les véhicules sont garés parallèlement à la voie de circulation. Cette configuration est courante en milieu urbain où l’espace est limité. Dans ce cas, la longueur est le facteur critique, mais pour la largeur, il faut prévoir environ 2,30 mètres pour chaque place, soit 4,60 mètres au total pour deux véhicules. La largeur de la voie de circulation est généralement de 3,50 mètres.
Spécificités des parkings avec obstacles et aménagements PMR
L’aménagement de deux places de parking peut nécessiter des ajustements si des obstacles se trouvent à proximité. Ces obstacles peuvent être des murs, des poteaux ou même des équipements comme des bornes de recharge pour véhicules électriques.
Voici quelques règles à suivre :
- Si un obstacle est situé à moins de 25 cm de la place de parking, il est recommandé d’ajouter 20 cm à la largeur de la place.
- Si l’obstacle se trouve entre 25 et 40 cm, il faut ajouter 15 cm de largeur.
- Pour un obstacle situé entre 40 et 65 cm, on ajoutera 10 cm de largeur à la place de parking.
Dans le cas des places PMR, il est essentiel de prévoir des passages dégagés et un accès facilité. Par exemple, la largeur d’une place PMR doit permettre à un utilisateur de fauteuil roulant de manœuvrer sans difficulté. La réglementation impose donc une largeur de 3,30 mètres, mais il est également crucial de s’assurer qu’il n’y a pas de pente importante et que le revêtement du sol est antidérapant.
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Quelle surface pour une place de parking ?
Surface moyenne d'une place de parking standard
La surface d’une place de parking dépend de plusieurs facteurs, dont les dimensions minimales imposées par les normes en vigueur. Pour une place de parking standard, la surface minimale est généralement de 11,5 m², ce qui correspond à une longueur de 5 mètres et une largeur de 2,30 mètres. Ces dimensions sont couramment appliquées dans les parkings publics et privés pour les véhicules légers.
Il est à noter que cette surface n’inclut pas les voies de circulation, qui permettent aux véhicules d’accéder à leur emplacement. Ces voies ajoutent une surface supplémentaire à prévoir lors de la conception d’un parking.
Calcul du nombre de places par mètre carré
Le calcul du nombre de places de parking sur une surface donnée dépend non seulement de la taille des places elles-mêmes, mais aussi des voies de circulation nécessaires pour permettre une circulation fluide. Une règle pratique pour estimer le nombre de places est d’allouer en moyenne 25 m² par place de stationnement. Cela inclut :
- La place elle-même (11,5 m² pour une place standard),
- La voie de circulation adjacente.
Ainsi, pour une surface totale de 100 m², on peut généralement aménager 4 places de stationnement (100 m² ÷ 25 m² = 4 places). Ce ratio est utilisé pour la plupart des projets d’aménagement de parkings, qu’il s’agisse de centres commerciaux, de bureaux ou de résidences.
Les places PMR, nécessitant une largeur de 3,30 mètres, occupent une surface plus importante, soit 16,5 m² par place. Lorsqu’on aménage un parking incluant des places PMR, il est donc important d’en tenir compte dans le calcul de la surface totale disponible.
Adaptation des surfaces aux tendances actuelles (mobilité durable)
L’essor de la mobilité durable impacte directement la manière dont les parkings sont conçus. Les véhicules partagés, les transports en commun et les nouvelles formes de mobilité réduisent la demande en places de stationnement dans certaines zones urbaines. Par conséquent, les projets immobiliers récents tiennent de plus en plus compte de cette tendance.
Dans certains cas, les promoteurs choisissent de réduire le nombre de places de parking pour favoriser d’autres options, comme des stationnements pour vélos ou des bornes de recharge pour véhicules électriques. Cela s’inscrit dans une démarche plus respectueuse de l’environnement, tout en répondant aux nouvelles habitudes des utilisateurs.
Conclusion
L’aménagement des places de parking repose sur des normes strictes qui varient en fonction de l’usage du parking (public ou privé) et du type de stationnement choisi (en bataille, en épi, en créneau). La largeur standard d’une place de parking est de 2,30 mètres, et la longueur minimale est de 5 mètres, ce qui correspond à une surface de 11,5 m² pour une place classique. En moyenne, on estime qu’il faut allouer 25 m² par place pour inclure les voies de circulation, permettant ainsi de calculer facilement le nombre de places réalisables sur une surface donnée.
Les tendances actuelles en matière de mobilité durable influencent également la manière dont les parkings sont conçus, avec une réduction progressive de la demande de stationnement dans certaines zones. Cela incite les promoteurs à réfléchir à des solutions plus flexibles et écologiques, tout en répondant aux besoins des utilisateurs.
Que ce soit pour un projet personnel ou commercial, il est essentiel de bien comprendre les dimensions et les normes à respecter pour optimiser l’espace de stationnement et garantir une utilisation efficace et conforme aux réglementations locales.