La mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) est devenue une priorité pour les grandes villes françaises afin de lutter contre la pollution atmosphérique. Marseille, avec ses défis uniques en matière de qualité de l’air, a rejoint ce mouvement en septembre 2022. Ce guide vise à éclairer les résidents et les professionnels sur les détails de la ZFE de Marseille, ses implications et les étapes futures. À travers une compréhension claire de la ZFE, nous pouvons tous contribuer à un environnement plus sain et plus durable.
Comprendre la ZFE de Marseille
Qu'est-ce qu'une ZFE ?
Une Zone à Faibles Émissions (ZFE) est un périmètre où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte afin de réduire les émissions de polluants atmosphériques. Les ZFE s’appuient sur le système de vignettes Crit’Air, qui classe les véhicules selon leur niveau de pollution. Par exemple, les véhicules non classés et ceux portant les vignettes Crit’Air 5 et 4 sont les plus polluants et sont progressivement interdits de circulation.
La mise en place de la ZFE à Marseille
La ZFE de Marseille a été instaurée le 1er septembre 2022 et couvre un périmètre de 19,5 km². Cette zone inclut les principales artères et est délimitée par des boulevards tels que l’avenue du Cap Pinède et le boulevard de Plombières. La mise en place de la ZFE à Marseille s’inscrit dans une stratégie globale de mobilité durable visant à améliorer la qualité de l’air et la santé publique.
Le périmètre de la ZFE à Marseille
Le périmètre de la ZFE de Marseille englobe plusieurs quartiers densément peuplés et touchés par la pollution. La zone est précisément délimitée par les boulevards Capitaine Gèze, Françoise Duparc, et autres axes majeurs. Selon les données de la Métropole Aix-Marseille-Provence, 82 % des habitants les plus exposés au dioxyde d’azote résident dans cette zone. Le respect de ces limites est crucial pour assurer l’efficacité de la ZFE dans la réduction des niveaux de pollution.
Réglementations et restrictions des véhicules dans la ZFE de Marseille
Quand l’interdiction Crit’Air 2 sera-t-elle mise en place à Marseille ?
Actuellement, les véhicules avec une vignette Crit’Air 4, 5 et non classés sont déjà interdits dans la ZFE de Marseille. À partir du 1er septembre 2024, les restrictions s’étendront aux véhicules Crit’Air 3. Pour les véhicules Crit’Air 2, il n’y a pas encore de date précise d’interdiction prévue, mais des discussions sont en cours pour potentiellement inclure ces véhicules dans les années à venir en fonction des résultats observés.
Quelle est la zone ZFE de Marseille ?
La zone ZFE de Marseille couvre une superficie de 19,5 km², incluant des quartiers densément peuplés et des axes routiers majeurs. Le périmètre est délimité par l’intérieur des boulevards : avenue du Cap Pinède, boulevards Capitaine Gèze, de Plombières, avenue Alexandre Fleming, boulevards Françoise Duparc, Sakakini, Jean Moulin, et Rabatau, ainsi que l’avenue du Prado 2. Cette zone inclut également des infrastructures critiques pour le trafic routier et la qualité de l’air, comme les tunnels et la passerelle de l’A55.
Quels véhicules sont interdits dans la ZFE ?
Depuis septembre 2022, les véhicules non classés, Crit’Air 5 et Crit’Air 4 ne peuvent plus circuler ou stationner dans la ZFE de Marseille. À partir de septembre 2024, cette interdiction s’étendra également aux véhicules Crit’Air 3. Ces restrictions concernent tous les types de véhicules, y compris les voitures particulières, les utilitaires, les poids lourds, les deux-roues, et les tricycles motorisés. Ces mesures visent à réduire la pollution atmosphérique causée par les véhicules les plus polluants et à encourager le renouvellement du parc automobile.
En renforçant les restrictions de circulation et en élargissant le périmètre de la ZFE, Marseille espère atteindre une amélioration significative de la qualité de l’air, bénéfique pour la santé publique et l’environnement.
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Conséquences et aides disponibles pour les automobilistes
Quelles voitures ne pourront plus rouler en 2024 à Marseille ?
À partir de septembre 2024, les véhicules affichant une vignette Crit’Air 3 seront interdits de circulation dans la ZFE de Marseille.
Cela inclut :
- Voitures diesel immatriculées avant le 1er janvier 2011.
- Voitures essence immatriculées avant le 1er janvier 2006.
- Utilitaires légers diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011.
- Utilitaires légers essence immatriculés avant le 1er janvier 2006.
- Deux-roues motorisés immatriculés avant le 1er juillet 2004.
Les sanctions et contrôles en vigueur
En cas de non-respect des restrictions de la ZFE, les propriétaires de véhicules non conformes s’exposent à des amendes. Les montants des amendes sont de :
- 68 euros pour les voitures légères, utilitaires légers et deux-roues motorisés.
- 135 euros pour les poids lourds, autobus et autocars.
Des contrôles réguliers sont effectués par les forces de l’ordre pour s’assurer du respect de ces mesures.
Les aides disponibles pour les automobilistes
Pour faciliter la transition vers des véhicules moins polluants, plusieurs aides financières sont disponibles :
- Prime à la conversion : Aide financière pour la mise au rebut d’un véhicule ancien et l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion moins polluant.
- Bonus écologique : Aide à l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables.
- Prime au rétrofit : Aide pour la conversion de moteurs thermiques en moteurs électriques.
- Tarifs préférentiels de stationnement : Réductions pour le stationnement des véhicules électriques sur voirie.
Les automobilistes peuvent également bénéficier de prêts à taux zéro et de subventions locales pour réduire le coût de l’acquisition de véhicules propres.
Conclusion
La mise en place de la ZFE à Marseille représente un enjeu crucial pour la qualité de l’air et la santé publique. En restreignant progressivement l’accès aux véhicules les plus polluants, la métropole vise une réduction significative des émissions de NOx et de particules fines. Les mesures prises, bien qu’elles puissent sembler contraignantes, s’accompagnent de nombreuses aides pour soutenir les automobilistes dans cette transition écologique. Pour un avenir plus propre et plus sain, il est essentiel que tous les usagers de la route se conforment aux nouvelles réglementations et profitent des dispositifs mis en place pour faciliter ce changement.
